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Roland-Garros : l'ISTEC côté village (Newzy 06-2010)

Diplômés dans les médias

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03/06/2010

Newzy le 03-06-2010

Rubrique : Pro | Grandes écoles

"Roland-Garros : l'ISTEC côté village"

article Écrit par Béatrix Grégoire, rédaction de Newzy

 

Entre le "French" de la porte d'Auteuil et l'école de commerce et de marketing, c'est une histoire qui dure. Voilà exactement 20 ans que s'est noué un partenariat pédagogique. Permettant à nombre d'anciens de "se caser" ensuite sur l'évènement.

"Can you give me a bag ?" "No problem sir". L'accent de la réponse est nettement français mais le geste rapide de la jeune fille dans sa carriole prouve que la demande a été parfaitement comprise. Ils étaient 200 étudiants de l'ISTEC (École supérieure de commerce et de marketing de Paris) cette année, dont 50 managers et 4 responsables d'activités, à fournir leur provision de t-shirts, chaussures, balles, magazines, casquettes aux aficionados de Roland-Garros. Ne manquaient - encore - que la restauration et l'accueil. Il y a 20 ans exactement, à la naissance de cette histoire, ils étaient 20. Sur l'idée d'un ancien, passionné de tennis, s'est noué ce partenariat pédagogique. Où les étudiants assurent la vente, le marketing, la logistique et même les enquêtes de satisfaction en français ou en anglais, remplissant toutes les conditions d'un stage en entreprise. Pendant plus de trois semaines, ils vivent, dorment, travaillent au rythme du "French", qui rapporte six millions d'euros de chiffre d'affaires. Et en famille, puisqu'ils retrouvent deux "anciens", aujourd'hui à la direction de deux sociétés événementielles, Arnaud Le Blanc (ISTEC 1991) pour Alcea, Cédric Martins (ISTEC 2001), pour Adecco Events, et Jérémy Botton (ISTEC 1996), Directeur Général Adjoint de la Fédération Française de Tennis. Sans oublier, Anne-Lise Fouché 5ISTEC 2009), Chef de projet chez Adecco Events, qui s'occupe de l'animation des boutiques.

Les ISTEC et assimilés, vendent pas moins de 400 000 produits chaque année en moyenne à 130 000 clients. Pour faire partie des deux cents élus, curieusement, la passion pour le tennis est totalement accessoire. Il faut surtout être motivé pour servir les habitués de Roland et parler au moins deux langues étrangères. C'est le cas d'Antoine Cohignac, en troisième année, responsable d'activités pour les boutiques. C'était son Roland-Garros numéro trois et le sport à la raquette ne l'intéressait toujours pas. " Ce que j'aime c'est le défi de ce stage et l'ambiance du tournoi. Dès qu'on passe les grilles, on sent qu'on entre dans un monde à part. Et comme nous venons une semaine avent le début des matchs, on voit le stade se préparer, évoluer ", expliquait-il, son walkie-talkie enfoncé dans sa poche. Histoire de ne pas voir tout de même débarquer des Martiens dans les magasins de Roland, la FFT leur donne une semaine de formation pour leur expliquer le fonctionnement du French et les règles du tennis, les scores, etc.

Victor Galinet, en première année, n'a pas eu besoin de cette formation puisqu'il a été classé 15/1. Mais il lui a fallu apprendre quelques éléments techniques pour mieux vendre les produits Adidas. On a beau jouer, on ne sait pas tout pour autant sur les cordages. Vêtu de la marque aux trois bandes des pieds jusqu'au col (manquent tout de même les chaussettes, remarque-t-il, déçu), il révélait le top 3 de ses ventes : "Le t-shirt Roland-Garros 2010, la tenue des ramasseurs de balles, le maillot de Joe-Wilfried Tsonga." Sauf que, cette fois, Victor ne verrait aucun match, il était interdit de court.

Un de ses petits camarades de l'ISTEC avait du coup préféré se faire embaucher à l'accueil, sur le Chatrier. Il a vu toutes les parties, jusqu'aux finales, puisqu'il plaçait les spectateurs. Sauf qu'il a sans doute moins de chances que Victor de devenir directeur du tournoi .

 

http://www.newzy.fr/pro/grandes-ecoles/roland-garros-l-istec-cote-village.html

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